1000vaches, saison 1, épisode deux

Bon je me calme, mais reconnaissez que vous êtes énervants à force d'être ignorants mais c'est pas ma faute si vous n'avez pas fait plus d'études qu'acquis de l'expérience (vous pouvez être JEUNES, par exemple).

 

D'aucuns, d'aucunes aussi -il faut bien : d'une, reconnaître que les femmes sont naturellement faites pour traire les vaches, mais aussi les biquettes, les brebis, les lamas (mais pas les juments, faut pas déconner !) et de deux, que je suis un vieux phallocrate. Et je vous dis pas, leurs doigts si fins et si habiles et délicats, pour écrémer le lait. Des objections ?

Revenons à nos mille vaches. Je vous raconterai peut-être plus tard mon tour à vélo sur le pateau de MilleVaches.

Il y aura deux parties dans mon exposé.

1000vaches c'est trop.

Millevaches, c'est bien.

Suivez un peu !

 

On sait, depuis l'Antiquité grecque -où il y avait déjà des statisticiens; hé oui !- qu'un berger ne peut connaître (intimement des fois mais on s'en fout) plus de soixante-dix éléments de troupeau. Les reproductrices, les mères. Ce qui est lourd de symboles.

Je peux témoigner. Même si je m'étais organisé -on n'est pas informaticien pour rien- pour gérer mes 150 truies, j'avoue que je ne les connaissais pas bien toutes. Mais une bonne soixante-dizaine, sûrement. Moitié les "meilleures", moitié les "plus mauvaises". Et avec des critères qui étaient des critères de salaud : pas assez productive ? à la casse. Quatorze mamelles pour vingt porcelets ? A peine nés, on en case six à celles qui gisent en grognant pour les appeler à la têtée et ont encore de quoi fournir. Les nulles qui ne remplissent pas le contrat.

 

 



14/06/2015
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